Prions, l'heure est grave

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Quand Nicolas Baverez dit " qu'il faut maintenir les "réformes" ( pardon le massacre)...et abandonner le thème du pouvoir d'achat", le message est clair, adieu l'engagement de campagne du président.

Quand ce même Nicolas Baverez dit " qu'il faut dire la vérité aux Français", le message est on ne peut plus clair.Cela signifie qu'on est dans la Me... Mais cela veut dire aussi qu'il va falloir s'attendre à un vrai tour de vis.

La droite nous abbreuve depuis quelques temps de comparaisons avec l'Allemagne et le Royaume Uni en nous expliquant que la tendance est générale mais elle nous explique pas pourquoi le cadeau fiscal cencé relancer l'économie n'a en fin de compte bénéficié qu'aux plus aisés.

Comme prévu la réunion de crise autour de François Fillon n'a débouché sur rien de concret, pire encore, pour ce dernier c'est:

- Pas de relance. ( il n'en a d'ailleurs pas les moyens.) les caisses sont vides, rappelez vous c'est lui qui le disait; le paquet (cadeau) fiscal est passé par là.

- Pas de rigueur. Il a raison, on y est déjà et ça empire. Michel Sapin dans la Croix

- Pas de récession. Cela fait plus d'un an qu'ils sont aveugles, ils ne vont surement pas voir plus clair aujourd'hui.

D'après l'économiste Marc Touati, on n'a encore rien vu. Les conséquences de cette crise vont être très graves pour les entreprises, l'emploi, le pouvoir d'achat et la consommation des français.

Même avec l'intervention de la Banque centrale européenne et la baisse des taux d'intérêt, il parait que ce ne sera pas suffisant et c'est d'ailleurs pour cela que Laurent Fabius demande l'annulation d'une partie du paquet (pardon cadeau) fiscal.

Au diable le syndicalisme rassemblé

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La C.F.D.T se joint à la manifestation du 22 Mai pour s'opposer à l'allongement progressif de la durée de cotisation à 41 ans en 2012. Quoi de plus normal pour un syndicat ? Seulement petit rappel pour ceux qui ont oublié et François Fillon l'a rappelé lundi matin, la décision a été prise lors de la "réforme" des retraites de 2003 en rajoutant pour enfoncer le clou " réforme soutenue par des organisations syndicales importantes". faisant allusion à la C.F.D.T bien sur. Après avoir négocié avec tous les gouvernements de droite pour s'imposer comme interlocuteur privilégié du patronat, voilà que l'organisation de Chérèque veut nous faire croire qu'elle a été trompée.
La rapidité avec laquelle a été négocié l'accord sur la représentativité syndicale (qui n'a d'ailleurs pas été signé par la majorité des syndicats) nous fait craindre d'autres concessions au nom du pragmatisme et du syndicalisme de compromis.
Pour revenir à la manif du 22 Mai, je n'y participerai pas au coté de la C.F.D.T et au diable le syndicalisme rassemblé.