Ca se complique

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Que s'est-il passé pour que l'Irak de Nour el Maliki, l'Afghanistan de Hamid Karzai se décident soudainement à vouloir négocier la présence des forces américaines sur leur sol. L'annonce du gouvernement afghan est tombée juste après un raid de la coalition qui avait fait selon Kaboul plus de 90 victimes civiles.( c'est la nouvelle formulation de nos médias pour nous dire que l'info n'est pas crédible. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps le gouvernement Karzai était présenté comme source de vérité par ces mêmes médias.)

Pour l'Irak, l'annonce a été faite par le premier ministre Nour el Maliki qui a déclaré devant des chefs de tribus que son pays était parvenu à un accord pour qu'il n'y ai plus de troupes étrangères en Irak après 2011.

Deux infos importantes qui tombent au même moment ne peuvent s'expliquer que par la nouvelle donne qui se dessinne en Europe avec la guerre en Géorgie et les relations de plus en plus tendues entre l'Otan et la Russie. Les deux personalités Irakienne et Afghane ne pouvaient laisser passer l'opportunité pour faire leurs annonces au moment ou les Etats unis et l'Europe éxigaient le respect de la souveraineté de la Géorgie.

Et comme un "malheur" n'arrive jamais seul, la Ministre suisse des affaires étrangères se dit" prête à s'asseoir à la table de Ben Laden" pour engager le dialogue. Par cette déclaration, un tabou vient d'être brisé brutalement par un haut responsable d'un pays européen et pas des moindres. C'est ce qui est à retenir aujourd'hui en attendant un lecture plus approfondie de ces évènements.

Sarkozy nous fait la morale

Il est vrai que je ne connaissais pas Maillé (Indre et Loire) comme beaucoup de Français. Il est aussi vrai je ne savais pas non plus qu'il y eu un massacre un 25 Aout 1944. Il est vrai que Sarkozy est le premier président à s'être déplacé pour rendre hommage à ce village martyr et réparer comme il le dit cette faute "morale". Jusque la rien à redire. Mais ce qui est choquant lors de cette commémoration c'est quand Sarkozy en profite pour justifier sa stratégie en Afghanistan et son attachement à l'idéal européen.

Elle aurait pu être plus belle cette commémoration si Sarkozy n'avait pas oublié qu'il y représentait tous les Français qui ne sont d'accord ni avec sa stratégie ni avec son idéal.