Choix de vie...et puis quoi encore ?

Lu dans " Le Dauphiné libéré" du 19 Décembre 2007 un article digne d'un autre temps.L'article en question, en rapport avec l'actualité, signé de Mr Philippe FRIEH, nous informe sur la prise en charge des personnes sans domicile fixe en cette période de grand froid par les habitants d'un quartier de Vienne.Excepté le "Scoop" qu'il y a trois personnes qui vivent dans la rue,la première partie de l'article ne nous apprend rien.C'est plutôt la deuxième partie que je trouve la plus intéréssante mais aussi la plus choquante.Intéréssante dans la mesure ou je m'aperçois qu'il reste beaucoup à faire pour changer et faire évoluer les mentalités. Choquante quand Mr FRIEH cite un bon samaritain anonyme disant: "Les services sociaux et les associations caritatives le savent,la rue résulte souvent d'un choix de vie, tout simplement." "En les assistant,...on les conforte dans leur position, alors qu'il existe tout près un système bien rodé qui pourrait leur permettre de se raccrocher à la société."Emanant d'une personne anonyme,ce discours ne m'étonne guère, mais il me reste tout de même un gout d'inachevé puisque le journaliste ne nous éclaire nullement sur le point de vue des services sociaux, des associations carritatives et de lui même.Les représentations d'un bon samaritain anonyme peuvent peut-être se comprendre mais il me semble assez grave, si tel est le cas, que cette fausse idée soit répandue et véhiculée à des niveaux de responsabilité supposé avoir une approche plus pointue et mieux réfléchie.Tout celà me laisse assez sceptique quand à l'efficacité des dispositifs mis en place pour la prise en charge des personnes vivants dans la rue.
à lire et à relire:Les naufragés de P. DECLERCK.

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